mercredi 22 mai 2013

VENEZUELA : L'opposant Capriles, le politique le plus suivi du continent sur Twitter


Caracas - La principale figure de l'opposition au Venezuela, le gouverneur Henrique Capriles, compte 3,3, millions d'inscrits sur Twitter, ce qui en fait le responsable politique latino-américain le plus suivi sur le site de micro-blogging. Lundi 20 mai 2013 à 20H30 GMT, il affichait 3.348.400 inscrits, 15.000 de plus que la veille.

Le jeune avocat gouverneur de l'Etat de Miranda (nord), âgé de 40 ans et deux fois candidat malheureux à la présidentielle mais affichant les meilleurs scores réalisés par l'opposition depuis la première élection de l'ex-président Hugo Chavez en 1998, surclasse largement le nouveau président du Venezuela, Nicolas Maduro, qui compte 1,1 millions d'inscrits.

M. Capriles dépasse également la président argentine Cristina Kirchner, la présidente la plus suivie et la plus active sur Twitter dans la région, avec 2 millions d'inscrits.

Jusqu'à sa mort le 5 mars, l'ancien président Chavez était le président latino-américain le plus suivi, avec plus de 4,2 millions d'inscrits. Il occupait la deuxième place au monde, loin derrière Barack Obama (31 millions).
 Source : portalangop.co.ao

lundi 21 janvier 2013

Journalistes et médias traditionnels appelés à s’adapter aux mutations de l’Internet



Les professionnels des médias doivent s’arrimer aux nouveaux modes de l’information et de la communication imposés par l’Internet, a indiqué Jean-Claude Nkou, Consultant en communication politique, Stratège Internet et nouveaux médias, également Directeur général de Congo-Site Internet . Il s’est exprimé le 18 janvier 2013 à Brazzaville, au cours d’une conférence-débat qu’il a organisée sur le thème : «Pouvoirs et liberté de la presse à l’ère de l’Internet et des médias sociaux».
Depuis plusieurs années, la révolution numérique ne cesse d’influencer le monde, notamment avec l’Internet. Dans le secteur de l’information et de la communication, un secteur en mouvement et toujours à la recherche de l’innovation, on assiste à l’explosion des médias et la disparition d’autres.

Dans sa communication, Jean-Claude Nkou a souligné l’impact sans précédent de l’Internet, et la révolution numérique qui l’accompagne, sur les domaines du journalisme, de la presse et de la communication. L’Internet et la révolution numérique ont conduit à une sorte de communication libre et ouverte, qui est en train de se placer au-dessus de tout contrôle. En effet, un flot d’informations en prévenance des quatre coins du monde est déversé sur Internet à un niveau et avec une rapidité jamais égalée par les journaux, radios et télévisions. En plus de consommer l’information, chaque internaute peut désormais en produire, provoquant ainsi un mélange de genre entre les sources des professionnels (journalistes) et d’autres sources, appelé «médias sociaux», c’est-à-dire des sources d’amateurs comme les blogs ou sites Internet personnels.

L’on constate que la déclinaison du moteur de recherche Google, sur l’information, Google News, présente sans distinction des articles de presse, des webzines ou des blogs. La conséquence est que, non seulement les médias traditionnels ne sont plus seuls à produire l’information, mais aussi tout citoyen s’autoproclame journaliste, critique l’information, la fabrique et la diffuse. Ce phénomène d’autopublication est sans doute le plus difficile à vivre pour les médias traditionnels.

Selon Jean-Claude Nkou, quoique parfois utiles aux journalistes, les informations en provenance des blogs ou des médias sociaux sont à prendre avec beaucoup de prudence, tant les risques de manipulation sont réels, le recours à la rumeur facile. Le journaliste doit recouper ses informations et veiller à ne pas confondre proximité et convenance avec sources, a dit en substance le conférencier.

Il a souligné la nécessité de restaurer l’autorité de la presse (en tant que 4ème pouvoir) et celle d’une opinion publique, plus autonome, plus sélective et plus critique. Pour y parvenir, les professionnels des médias doivent maîtriser les B.a.-ba du métier de journaliste, car ce métier a ses contraintes, parmi lesquelles la vérification des sources d’informations.

Retour aux fondamentaux du professionnalisme journalistique
Face à une offre médiatique qui s’est démultipliée, la profession de journaliste est devenue de plus en plus hétérogène, ses métiers éloignés les uns des autres en terme de contenu et d’objectifs. Jean-Claude Nkou a invité les professionnels des médias au retour au fondamentaux du professionnalisme journalistique, à s’approprier les outils des nouvelles technologies de l’information et de la communication et à devenir des cyberjournalistes.

Il ne suffit plus d’avoir été à l’école du journalisme et de savoir écrire un article pour être un vrai journaliste. Il faut également être capable d’utiliser les outils du numérique : savoir filmer, savoir travailler les photos, savoir utiliser un logiciel spécifique pour insérer les articles sous toutes les formes (textes, images, sons, vidéos) ; bref, être polyvalent. Ecrire par exemple pour un média d’information sur Internet, où l’actualité est mise en ligne de façon instantanée, nécessite d’être au fait des événements. Ainsi, le webrédacteur doit faire preuve d’une rapidité d’écriture et d’un esprit d’analyse, de critique et de synthèse.

Jean-Claude Nkou a indiqué que les médias traditionnels devraient aussi «se numériser» et aller vers une formule bimédia ou multimédia, donc une fusion du son avec l'image et l'écrit. Autant dire, trois métiers différents et beaucoup de compétences nouvelles à acquérir. Aux USA déjà, les journaux comme Wall Street Journal, Financial Times et Daily Telegraph ont fusionné leurs rédactions web et papier. En France, La Tribune et Libération ont fait au tant. En République du Congo, Les Dépêches de Brazzaville, La Semaine Africaine et Le Choc sont passés du papier au web, même si Le Choc n'arrive pas toujous à s’affirmer. L'idée n'est pas de fondre les équipes Internet et papier, mais d'établir une complémentarité entre les deux supports, pour aller vers l’information en continu.

Cependant, cette course à l’information ne doit pas donner droit au libertinage. Les professionnels des médias doivent être conscients de leurs responsabilités devant le public, se mobiliser au tour des notions d’exigence et de crédibilité. Certes, l’influence du pouvoir, de l’argent, etc., est très forte sur les journalistes, mais ils doivent défendre leur métier.

En conclusion, face aux mutations apportées par l’Internet, Jean-Claude Nkou propose : les médias traditionnels et les professionnels de l’information et de la communication doivent «réussir le passage du canard à la souris» ; les faiseurs de l’actualité dont les médias doivent désormais professionnaliser leur communication et apprendre à maîtriser les outils et les techniques médiatiques ; les lecteurs doivent apprendre à faire le tri dans la masse faramineuse des informations qui leur sont servies et séparer le bon grain de l’ivraie ; les cyberjournalistes doivent faire un retour aux fondamentaux du professionnalisme journalistique.


mardi 15 janvier 2013

Qui sont les personnalités africaines les plus suivies sur Twitter ?


Mohamed Morsi est le chef d'État du continent qui compte le plus d'abonnés sur le réseau social. Logique : ses compatriotes égyptiens dominent le top 25 des Africains les plus suivis.
Conséquence du Printemps arabe, Twitter poursuit son essor en Afrique du Nord. En six mois, Mohamed Morsi a vu le nombre de ses abonnés sur le réseau social plus que décupler, passant de 74 232 fin juin 2012 à plus de 797 000 au 20 décembre. Un score qui reste insuffisant pour régner sur la twittosphère africaine. Le président égyptien est en effet devancé par trois de ses compatriotes : Mohamed el-Baradei, avec 1,13 million d'abonnés, est l'homme le plus suivi du continent, talonné par le téléprédicateur Amr Khaled (1,07 million d'abonnés) et le cyberdissident Wael Ghonim (807 862 abonnés).
Les Égyptiens sont omniprésents dans le classement des Africains les plus influents sur le site de microblogging. Ils sont 21 dans le top 25 et il faut descendre à la douzième place pour voir se faufiler un ressortissant d'un autre pays : le chanteur nigérian D'Banj (498 020 abonnés). Mais Mohamed Morsi devance de loin ses pairs. Avec 187 855 followers, le deuxième chef d'État le plus suivi, Jacob Zuma, est dernier du top 25 continental. Le président sud-africain est notamment précédé par Julius Malema (21e, avec 253 521 abonnés). Après avoir suspendu son activité en février, l'ex-enfant terrible de l'ANC, exclu du parti au pouvoir en avril, a recommencé à «gazouiller» (la signification du verbe to tweet). Et même le célèbre athlète Oscar Pistorius (24e, avec 219 626 abonnés) ne parvient pas à le rattraper. influents.
Désormais distancé, Paul Kagamé (92 971 abonnés) perd sa troisième place au classement des dirigeants africains les plus suivis sur Twitter. Le président rwandais est dépassé par son homologue tunisien, Moncef Marzouki (100 260 abonnés), et par Babatunde Fashola, le gouverneur de l'État de Lagos, qui réunit plus de 99 000 followers. De quoi encourager les présidents des États voisins du Rwanda, longtemps restés à la traîne sur les réseaux sociaux. L'Ougandais Yoweri Museveni et le Tanzanien Jakaya Kikwete ont presque doublé leur audience de juin 2012 : le premier compte désormais 10 694 abonnés et le second plus de 43 000. Pas encore suffisant pour inquiéter l'homme fort de Kigali. 
28/12/2012 –
Source : Jeune Afrique
 Par Trésor Kibangula (@Tresor_k)

samedi 12 janvier 2013

Presse et Internet, quel avenir ?



En péril depuis des années, la presse ne cesse de chercher des solutions pour se réinventer. Pourtant, la thèse d’une mort annoncée peut paraître excessive. A ce jour, aucun média n’a tué ses prédécesseurs et le succès relatif des journaux en ligne montre qu’il n’existe pas de réelle désaffection du support papier. Mais, du point de vue des usages, l’an 2000 a marqué un tournant. La lecture du journal imprimé a cessé d’être, comme disait Georg Hegel, la prière du matin de l’homme moderne. La consultation des courriels, le visionnage d’une vidéo, la conversation en ligne, la lecture rapide des titres du jour sur Internet, toutes ces habitudes mordent sur le temps consacré à la lecture d’un quotidien.
Demain, combien de lecteurs prendront encore le temps d’aller débourser quelques pièces dans un kiosque à journaux ? Des essayistes entendent déjà sonner le glas de la presse écrite. Philip Meyer, le puissant patron de News Corp, a même fixé la date des funérailles : le dernier quotidien papier disparaîtra au mois d’avril 2040, assure-t-il dans son livre The Vanishing Newspaper. Si en Afrique, le problème ne se pose pas pour l’instant sur les mêmes termes, en Occident, les faits, pour le moment, vont dans son sens.
Aux Etats-Unis, des dizaines de titres sont menacées d’extinction. 16 000 journalistes américains ont été licenciés en 2008 (contre 2 000 en 2007) et la cadence des plans sociaux s’accélère. Le Boston Globe et le San Francisco Chronicle chancellent, le Rocky Mountain News a stoppé les rotatives, le Christian Science Monitor, centenaire, n’existe plus que sur Internet. Même le prestigieux New York Times a hypothéqué son siège social… Et le vent de panique qui a déferlé sur la presse américaine souffle désormais, sur une partie du marché européen, confronté à des difficultés voisines.
En France, le titre emblématique, France Soir, a mis la clé sous la porte. Après avoir arrêté sa version papier en décembre 2011, le quotidien a tenté l’aventure sur le seul Web, mais l’expérience a tourné court, faute de recettes publicitaires suffisantes pour faire vivre une rédaction. Au faîte de sa gloire dans les années 60, France Soir sortait sept éditions par jour pour plus d’un million d’exemplaires vendus. 2012 a aussi vu la fin de la version imprimée de La Tribune. Le titre économique, repris à la barre du Tribunal de Commerce, tente lui aussi une existence numérique doublée d’une édition hebdomadaire. Mais après 27 ans d’une histoire mouvementée, le journal peine à trouver un nouvel élan. Un "guichet départs" doit être ouvert en janvier, afin de supprimer une dizaine de postes parmi les 26 journalistes restants.
Au Figaro, la direction dit s’attendre à une année 2013 "très difficile" et a annoncé un plan de départs volontaires qui devrait affecter 10% des quelque 900 salariés de ses titres. Le groupe, dont l’activité numérique est bénéficiaire notamment grâce à ses sites marchands, a annoncé "une rénovation de ses offres éditoriales". Les difficultés de la presse ont des origines multiples. Si les lecteurs français délaissent les journaux (les ventes au numéro reculent chaque année d’environ 7%), c’est l’effondrement des recettes publicitaires qui "plombent" encore davantage l’économie de ce secteur, pourtant fortement subventionné. Le chiffre d’affaires publicitaire des quotidiens nationaux recule depuis 2008 dans des proportions allant de 6% à 12% par an, selon différentes estimations.
Les dépenses de publicité, dont une partie avait migrée vers l’audiovisuel à partir des années 80, se portent aujourd’hui, massivement vers Internet. Moins coûteuse et plus ciblée, la publicité adressée directement aux internautes nourrit aujourd’hui, les géants du Net. Ainsi Google, sur le seul marché français, engrange déjà près d’un milliard d’euros par an et aux Etats-Unis, son chiffre d’affaires publicitaire dépasse désormais, celui de l’ensemble de la presse "papier". Si les explications de la crise diffèrent, ces auteurs parviennent à la même conclusion. Pour la plupart des organes de presse, il faut aujourd’hui, réinventer complètement la manière de produire et de diffuser l’information.
Les tâtonnements actuels pourraient ouvrir des pistes prometteuses au journalisme, quel que soit son support de publication. Sur Internet comme dans les kiosques, il y aura quelques morts, mais aussi des naissances – et renaissances. Les professionnels de l’information auront à trouver le juste équilibre entre un journalisme à l’ancienne, nourri d’enquêtes, de reportages et d’expertise, et les nouvelles pratiques apparues sur Internet : discussions et débats en ligne, proximité du lecteur, recommandations, interactions entre les sources d’information, usage raisonné de la vidéo, du son, des liens hypertextes. Avec l’arrivée sur le marché du travail d’une nouvelle génération, cette réinvention du journalisme a déjà commencé.
Raphaël KAFANDO
(Le Faso.net 10/01/2013)
Source :
http://www.linternaute.com/actualit...
http://www.scienceshumaines.com/int...
http://www.journaldunet.com/ebusine...





mercredi 12 décembre 2012

«Quatre ans de plus» : le tweet d'Obama en tête du palmarès 2012 de Twitter


«Quatre ans de plus», le tweet posté par @BarackObama au soir de sa réelection, accompagné d'une photo du président enlaçant sa femme, est le micro-message le plus viral de l'année 2012 selon le palmarès établi par Twitter. Ce message a été retweeté 810 000 fois dans plus de 200 pays depuis le soir du 6 novembre.
"En quelques heures, il est non seulement devenu le plus tweeté de l'année mais aussi de toute l'histoire de Twitter", explique l'équipe du site, qui a dévoilé, mardi 11 décembre, son top de l'année 2012 avec les listes des messages les plus partagés, des nouveaux comptes de célébrités et des événéments les plus discutés de l'année.
La même photo de Barack Obama, postée au même moment sur Facebook le soir du 6 novembre, est également devenue le message le plus recommandé depuis la création du site de Mark Zuckerberg.
Le deuxième message le plus retweeté de l'année est celui de Justin Bieber où le chanteur rend hommage à une petite fille de 6 ans morte d'un cancer du cerveau. Il a été retweeté 220 000 fois.
L'élection présidentielle américaine, les Jeux olympiques de cet été, l'ouragan Sandy et la mort de la chanteuse Whitney Houston ont également été parmi les sujets les plus populaires de l'année sur le réseau social.