La révolution Internet et les réseaux sociaux imposent
actuellement un nouveau décor aux médias et à leur pouvoir.
La révolution Internet a envahi tous les segments de la vie
créant ainsi une mutation inévitable du monde de la presse et de la
communication. Ce bouleversement place les médias classiques face à un tournant
décisif dans lequel tout se joue quasiment sur Internet et toutes les
technologies numériques qui l'accompagnent : les réseaux sociaux, les
nouveaux médias et les chaînes d'information en continu.
Ces supports ont bâti une nouvelle architecture en
communication, une nouvelle plateforme technologique sur laquelle s'exerce un
journalisme absolument ouvert, libre, placé au-dessus de tout contrôle.
Internet et ses auxiliaires ont donc restauré l'autorité de la presse et des
médias. L'apparition des cybers journalistes et des blogueurs crée une nouvelle
manière de traiter et de diffuser l'information.
Même si cela réinstalle l'exercice normal des métiers de la
communication et de la presse, en même temps cette liberté crée des
fluctuations dans le respect des règles du métier. Car maintenant que les
journalistes vont se sentir pousser des ailes, la tentation est forte de passer
aux règlements de compte, de diffamer comme cela se passe quasiment aujourd'hui
sur le net.
Cette liberté d'informer créée par Internet n'est
pourtant pas valable pour la plupart des pays d'Afrique où il existe encore des
d'énormes freins liés à la cherté de la connexion et des terminaux comme les
ordinateurs et les Smartphones.
Avec l'Internet et les nouveaux médias, la rumeur s'est
remise au cœur de l'information. Elle est même érigée en standard de
l'actualité par des médias sur Internet. Cette révolution vient ériger un
nouveau monde journaliste, créant des comportements drastiques.
Voilà que tout d'un coup les professionnels vont devoir
composer avec de nouveaux journalistes, être capables de manipuler l'ordinateur
à fond. C'est un autre défi, afin de redresser l'orientation du traitement de
l'information et prêcher par le respect des règles déontologiques.