mercredi 12 décembre 2012

«Quatre ans de plus» : le tweet d'Obama en tête du palmarès 2012 de Twitter


«Quatre ans de plus», le tweet posté par @BarackObama au soir de sa réelection, accompagné d'une photo du président enlaçant sa femme, est le micro-message le plus viral de l'année 2012 selon le palmarès établi par Twitter. Ce message a été retweeté 810 000 fois dans plus de 200 pays depuis le soir du 6 novembre.
"En quelques heures, il est non seulement devenu le plus tweeté de l'année mais aussi de toute l'histoire de Twitter", explique l'équipe du site, qui a dévoilé, mardi 11 décembre, son top de l'année 2012 avec les listes des messages les plus partagés, des nouveaux comptes de célébrités et des événéments les plus discutés de l'année.
La même photo de Barack Obama, postée au même moment sur Facebook le soir du 6 novembre, est également devenue le message le plus recommandé depuis la création du site de Mark Zuckerberg.
Le deuxième message le plus retweeté de l'année est celui de Justin Bieber où le chanteur rend hommage à une petite fille de 6 ans morte d'un cancer du cerveau. Il a été retweeté 220 000 fois.
L'élection présidentielle américaine, les Jeux olympiques de cet été, l'ouragan Sandy et la mort de la chanteuse Whitney Houston ont également été parmi les sujets les plus populaires de l'année sur le réseau social.

mardi 4 décembre 2012

web 2.0 : effet de mode ou revolution

La messe est dite : le pape Benoît XVI est sur Twitter


Annoncé en novembre par un porte-parole du Vatican, le compte Twitter du pape, bien que celui-ci ne soit pas un grand fan des nouvelles technologies et d’Internet, a été ouvert aujourd’hui sous le nom d’utilisateur @pontifex.
Twitter a confirmé la véracité de ce compte, bien que celui-ci ne possède pas encore la mention de profil vérifié, qui ne saurait visiblement tarder à apparaître.
@pontifex, l'adresse Twitter du pape
A 85 ans, le pape Benoît XVI a succombé à la tentation de Twitter sous l'adresse @pontifex et le chef de l'Eglise catholique, qui rassemble déjà de ce fait plus d'un milliard de fidèles, enverra son premier tweet le 12 décembre, à l'occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe.
"Le choix de son adresse Twitter est judicieux. 'Pontifex' en latin signifie à la fois 'pape' et 'celui qui est le pont' entre les hommes et Dieu", a expliqué lors d'une conférence de presse Greg Burke, conseiller du Vatican pour les médias. "Le pape veut pouvoir atteindre tout le monde."
Dans ses premiers tweets, le pape répondra aux questions envoyées à #askpontifex. Les textes seront en espagnol, en anglais, en italien, en portugais, en allemand, en polonais, en arabe et en français. D'autres langues viendront ensuite s'y ajouter.
Au début, les tweets du pape seront tirés de son audience publique hebdomadaire, le mercredi, de sa bénédiction dominicale et de ses homélies à l'occasion des grandes fêtes catholiques. Le pontife réagira aussi aux grands événements mondiaux.
C'est Benoît XVI en personne qui enverra son premier message le 12 décembre mais ensuite les tweets seront rédigés par des conseillers, avant d'être relus et signés par le pape, qui ne sera lui-même abonné à aucun autre compte.
La page du chef de l'Eglise catholique sur Twitter est blanche et jaune, les couleurs de l'Etat pontifical, avec une photographie du Vatican et une de Benoît XVI. Lundi en début d'après-midi, son compte avait déjà plus de 35.000 abonnés.
Le Saint-Siège a fait savoir que toutes les mesures avaient été prises pour éviter que le compte Twitter du pape ne soit piraté.

TIC : Des acteurs de la sous région à l’école du Web 2.0


L’organisation internationale de la francophonie, en partenariat avec l’association pour Linux et les logiciels libres au Burkina Faso A3L-BF, organise à Ouagadougou du 03 au 08 décembre 2012 un séminaire sous régional de formation sur le Web 2.0 à l’attention de 25 professionnels de la sous région Ouest africaine. Il s’agira de mettre les participants au parfum des dernières technologies, des derniers outils disponibles sur le marché pour leur permettre d’être au pas du jour, de faire évoluer les applications mais surtout de créer de nouveaux sites plus performants et dynamiques.
Renforcer les compétences et l’expertise des professionnels du Web de 7 pays (Burkina, Mali, Bénin, Togo, Sénégal, la cote d’ivoire, Niger) de la sous région Afrique de l’Ouest. C’est l’objectif du séminaire sur le Web nouvelle génération. Situé dans le cadre du plan stratégique pour le numérique de la francophonie (accompagner l’innovation et la créativité numérique pour l’intégration des pays en développement francophones dans l’économie numérique mondiale), ce séminaire de formation tient sa justification du fait de la faible participation des africains, en tant que producteurs de contenus, à l’économie numérique. Les applications numériques sont essentielles pour le développement économique et l’insertion réelle de ces pays dans la société de l’information. Cependant, ce n’est pas encore le cas en Afrique et l’OIF veut que des acteurs africains puissent, avec l’expertise qu’il faut, disposer des compétences qu’il faut, être eux mêmes producteurs de leur contenu, être eux-mêmes concepteurs de leur application de façon à ce que cela réponde aux besoins spécifiques de leur pays.
Le Web 2.0 est un ensemble de technologies qui permettent aujourd’hui de construire des applications Web plus évoluées, dynamiques qui n’existaient pas sur les sites il y a dix ans environ. Parmi les modules, il y aura des technologies comme ESTGS qui est une combinaison des technologies de bases CSS, HTML, AJAX pour produire des sites Web beaucoup plus dynamiques. Les formateurs à ce séminaire ont donc pour mission de donner aux participants des outils efficaces à même de leur permettre de produire des sites web beaucoup plus dynamiques que ceux qui existent actuellement. Toute chose qui permettra aux africains de prendre leur place en tant qu’acteur et bénéficiaire des contenus Web.

jeudi 29 novembre 2012

Communication : Enjeu et pouvoirs des médias à l'ère d'Internet et des réseaux sociaux


La révolution Internet et les réseaux sociaux imposent actuellement un nouveau décor aux médias et à leur pouvoir.
La révolution Internet a envahi tous les segments de la vie créant ainsi une mutation inévitable du monde de la presse et de la communication. Ce bouleversement place les médias classiques face à un tournant décisif dans lequel tout se joue quasiment sur Internet et toutes les technologies numériques qui l'accompagnent : les réseaux sociaux, les nouveaux médias et les chaînes d'information en continu.
Ces supports ont bâti une nouvelle architecture en communication, une nouvelle plateforme technologique sur laquelle s'exerce un journalisme absolument ouvert, libre, placé au-dessus de tout contrôle. Internet et ses auxiliaires ont donc restauré l'autorité de la presse et des médias. L'apparition des cybers journalistes et des blogueurs crée une nouvelle manière de traiter et de diffuser l'information.
Même si cela réinstalle l'exercice normal des métiers de la communication et de la presse, en même temps cette liberté crée des fluctuations dans le respect des règles du métier. Car maintenant que les journalistes vont se sentir pousser des ailes, la tentation est forte de passer aux règlements de compte, de diffamer comme cela se passe quasiment aujourd'hui sur le net.
Cette liberté d'informer créée par Internet n'est pourtant pas valable pour la plupart des pays d'Afrique où il existe encore des d'énormes freins liés à la cherté de la connexion et des terminaux comme les ordinateurs et les Smartphones.
Avec l'Internet et les nouveaux médias, la rumeur s'est remise au cœur de l'information. Elle est même érigée en standard de l'actualité par des médias sur Internet. Cette révolution vient ériger un nouveau monde journaliste, créant des comportements drastiques.
Voilà que tout d'un coup les professionnels vont devoir composer avec de nouveaux journalistes, être capables de manipuler l'ordinateur à fond. C'est un autre défi, afin de redresser l'orientation du traitement de l'information et prêcher par le respect des règles déontologiques.

mercredi 21 novembre 2012

La guerre de «tweet» entre Israël et le Hamas



Pour anticiper les condamnations publiques, Tsahal a lancé en même temps que son intervention militaires une vaste opération de communication sur les réseaux sociaux.
"Tsahal a lancé une opération de grande envergure contre des sites/responsables terroristes du #Hamas /Jihad islamique dans la bande de #Gaza". C'est par un tweet que l'armée israélienne a annoncé mercredi 14 novembre 2012, le lancement de l'opération «Pilier de défense», considérée comme la plus importante offensive depuis quatre ans contre la bande de Gaza.
Missiles et attaques ciblées contre tirs de roquettes sur les villes du sud d'Israël, ce nouveau conflit  ressemble aux débuts de l'opération de Tsahal «Plomb durci», qui avait fait 1 400 morts entre fin 2008 et début 2009. Grande nouveauté toutefois par rapport à il y a quatre ans, l'offensive sur le terrain est cette fois doublée d'une opération de communication massive sur les réseaux sociaux. 
C'est encore sur Twitter que les Israéliens ont annoncé mercredi 14 novembre après-midi la mort du chef du Hamas, accompagné d'un tweet laconique : «Ahmed Jabari : éliminé»  surmontant une photo de l'intéressé. Un lien vers une vidéo de l'attaque aérienne du responsable du Hamas suit. Mise en ligne sur la plateforme Youtube, elle a depuis été visionnée à plus d'1 700 000 reprises dans sa version anglophone. 
Cette communication virale, qui s'adresse autant aux militants de chaque camp qu'aux journalistes ou aux simples internautes, et qui est également relayée sur Facebook ou sur la plateforme de vidéo Youtube ou sur Tumblr pose toutefois question.
La communication croisée des mouvements palestiniens et de l'armée israélienne rend en effet le flot d'informations difficile à suivre et à vérifier. Enfin, si les deux parties respectent les codes du réseau social, il n'est pas sûr qu'elles en respectent les règles. 

jeudi 15 novembre 2012

Professionnels des médias de l'Afrique de l'Ouest et le personnel de l'UNICEF formés à Cotonou sur l'animation des réseaux sociaux


Une trentaine de professionnels des médias du Bénin et du Togo, ainsi que le personnel de l'UNICEF chargé de la communication sont formés depuis mardi à Cotonou et pour trois jours sur la rédaction d'articles adaptés aux réseaux sociaux et les techniques pouvant leur permettre de participer à des débats en ligne, a constaté une journaliste de l'Agence Savoir News qui participe également à cette formation.
De nos jours, l'information est caractérisée par son instantanéité et sa grande vitesse de diffusion à travers de nombreux outils de communication qui facilitent le partage des données: facebook, twitter, yammer etc...
Aujourd'hui, très peu de professionnels des médias en Afrique de l'ouest notamment au Bénin et au Togo exploitent judicieusement ces outils ou espaces virtuels.
Il est donc important que les médias locaux privé et public s'approprient ces nouveaux modes de communication, pour mieux diffuser l'information parmi le grand public et donateurs potentiels, mais aussi pour participer à des fora où ont lieu des débats sur les droits de l'enfant. Surtout que les questions relatives aux femmes et aux enfants peinent encore à captiver toute l'attention des médias en dehors des périodes tournant autour des journées commémoratives.
Ainsi face aux nombreux enjeux socioéconomiques qui se jouent de nos jours, il importe donc que les médias locaux parviennent à transformer les informations qui leur proviennent des partenaires au développement tels que le système des Nations Unies dont l'UNICEF, en actualités toutes aussi accrocheuses que le sont les débats touchant à la classe politique.
Ceci, afin non seulement d'accorder une plus grande visibilité aux questions cruciales relatives aux Objectifs du Millénaires pour le développement (OMD), lesquelles centralisent largement tous les débats de l'heure, mais surtout de renforcer le plaidoyer.
La formation de Cotonou vise à rendre les participants plus aptes à animer ces réseaux sociaux (videaocast, vodcast, articles, album-photos, divers documents, liens) et à participer à des débats en ligne.
Elle vise aussi à outiller ces professionnels des médias à traduire les sujets ayant trait au développement ou à caractère social en actualités et débats susceptibles d'accrocher le public.
Ce mercredi, les participants ont appris les techniques pouvant leur permettre rédiger des articles adaptés aux réseaux sociaux. Ils ont été soumis à un exercice pratique, après avoir visité un projet dénommé "Sos vidomègon", financé par l'UNICEF.
Initiative des sœurs salésiennes, "Sos vidomègon" est une baraque installée au cœur du marché de Dantokpa et qui s’investit dans l’accueil, l’écoute et l’orientation des enfants placés ou "vidomègon". Cette baraque accueille et encadre les filles vendeuses du marché, les filles victimes d’exploitation ou de trafic soit sur le parc ou ses environs.
Jeudi (dernier jour), les professionnels des médias et personnel de l'UNICEF chargé de la communication présents à cette formation recevront notamment quelques notions relatives à la création et à l'utilisation des réseaux sociaux.
Ils seront également mieux outillés sur les normes et principes d'éthiques à respecter en matière d'utilisation de réseaux sociaux. Ils vont également apprendre à communiquer sur twitter avec 140 mots.
Rappelons que cette formation est organisée par l'UNICEF, l'une des agences du système des Nations Unies. L’UNICEF est sur le terrain dans plus de 190 pays et territoires pour aider les enfants à survivre et à s’épanouir, de la petite enfance jusqu’à l’adolescence.
Premier fournisseur mondial de vaccins aux pays en développement, l’UNICEF soutient la santé et la nutrition infantiles, l’eau et l’’assainissement, l’éducation de base de qualité pour tous les garçons et les filles, et la protection des enfants contre la violence, l’exploitation sous toutes ses formes et le SIDA.
Cette agence Onusienne est entièrement financée par des contributions volontaires de particuliers, entreprises, fondations et gouvernements. 

Data journalism : Faire du Journalisme autrement par les chiffres


Le journalisme de données, c’est l’avenir. En ce sens qu’il permettra aux journalistes de fonder leurs écrits sur des bases de données fiables. l’Institut de journalisme et des métiers de l’Internet (E-Jicom) en partenariat avec Internet sans frontière, Index et Stichting DOEN organise un atelier à Dakar, du 12 au 14 novembre 2012, sur ce nouveau concept du journalisme au profit d’une quinzaine de journalistes.

Le journalisme va évoluant. Les nouvelles technologies obligent. La quinzaine de journalistes et bloggeurs venus du Burkina Faso, du Togo, du Mali, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire bénéficient d’un atelier sur «L’usage des données pour le journalisme, l’activisme et le plaidoyer». L’objectif est d’outiller ces hommes et femmes de médias dans les techniques de recherche de données, et d’analyser afin de mieux situer les lecteurs.
Un concept nouveau qui rassemble, selon Phillip Meyer l’un des premiers utilisateurs, un ensemble grandissant d’outils, de technique et d’approches de la narration. Avant le début des travaux, Hamadou Tidiane Sy, directeur de l’Institut E-jicom a rappelé l’importance de l’utilisation des nouveaux outils de l’Internet par les journalistes. L’on ne peut, a-t-il soutenu, faire le journalisme comme il y a 10 ans. Les nouvelles technologies de l’Internet doivent être maîtrisées par les hommes de médias. Lors de cette formation qui est le fruit d’une bonne collaboration mais surtout d’une grande preuve de confiance en E-jicom, le directeur a invité les participants à une participation active aux échanges.
Surnommé «le prophète», le formateur du nom de Nicolas Kayser de Journalism ++ est aussi revenue sur la nécessité à créer toujours des choses innovantes. Ce qui n’est pas difficile avec le journalisme de données qui est un processus, dont il faut en maîtriser le procédé. Il y va d’abord de la visualisation, de l’application, de l’analyse, et enfin la réponse. Une formation assez technique qui permettra aux journalistes de créer des choses nouvelles en prenant en compte toutes les mesures du changement. Mais en fin de compte, il s’agit de bien comprendre les données.
Bassératou KINDO à Dakar
Mercredi 14 novembre 2012
Source : L’Express du Faso

vendredi 9 novembre 2012

Obama, l'ominiprésident des réseaux sociaux


La réélection de Barack Obama, mardi 6 novembre 2012, a aussi été l’occasion de battre un record sur Twitter : près de 31 millions de tweets durant la soirée. Une performance qui prend tout son sens quand on sait à quel point les réseaux sociaux, outils de dialogue et de partage d’idées, sont dorénavant sollicités à l’extrême durant les événements politiques majeurs.
Sur les réseaux sociaux, c’est bien connu, on grille souvent la politesse aux médias officiels. Le président des Etats-Unis, champion toutes catégories des réseaux sociaux, n’a presque pas dérogé à la règle. C’est en effet par le biais de trois tweets qu’il a confirmé une victoire que les télés américaines commençaient tout juste à pressentir. En deux minutes, un peu avant 22h15 à Chicago, avec trois messages de moins de 140 signes (à voir ci-dessous), la messe était ainsi dite pour son opposant mormon et la nouvelle victorieuse a été partagée avec les sympathisants. Le troisième tweet demeurera symbolique. Il représente une photo de Michelle Obama, sa femme, et lui-même, légendée « quatre années de plus » et ce tweet a été retweeté (partagé) plus de 620 000 fois ! Il faut dire que sur les réseaux sociaux, le président des Etats-Unis tient la tête avec près de 33 millions de fans sur Facebook, près de 23 millions d’abonnés sur Twitter et 1,7 millions sur Instagram. Pas besoin de boisson énergisante comme Baumgartner pour battre les records, mais une solide équipe de community manager. En juin dernier, le Guardian en dénombrait 750 !
Un pic d’activité de 327 000 messages par minute
Alors hier, sur Twitter et les réseaux sociaux, c’était la fête et la conversation tous azimuts. Pas de bugs, mais des records, pour cet outil à l’histoire tout de même courte : il n’a été lancé qu’en 2006. Seulement voilà, Twitter a conforté son statut d’acteur incontournable de la vie politique américaine en atteignant un pic d’activité de 327 000 messages par minute. Au total, plus de 31 millions de tweets ont été envoyés au cours de la soirée qui est ainsi devenue « l’événement le plus tweeté de l’histoire politique américaine », selon Rachel Horwitz, porte-parole de Twitter. Sur ces 31 millions de messages, 23 millions ont été envoyés entre 18 heures et minuit, heure de la côte Est. Le précédent record sur la même tranche horaire, avec 10 millions de tweets, remontait au 3 octobre, jour du premier débat entre Barack Obama et son rival Mitt Romney.
Source : RFI

jeudi 8 novembre 2012

Election USA 2012: La présidentielle américaine a enflammé les réseaux sociaux


Par Maxime Lambert, publiée le 07 novembre 2012
La réélection de Barack Obama à la tête des Etats-Unis est devenu l'événement le plus populaire de la Toile. Twitter, Facebook, chaque message d'Obama a suscité une popularité record sur la Toile.
Michelle et Barack OBAMA
Il est précisément 5h16 (heure française) lorsque Barack Obama annonce officiellement sa réélection sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook. "Four more years", écrit-il en joignant une photo, de sa femme, Michelle, et lui s’enlaçant. On peut d’ores et déjà dire que cette photo entrera dans l'histoire puisqu'elle a explosé tous les records en matière de partage sur internet. En effet, cette photo est devenue le tweet le plus populaire du monde, selon le site Buzzfeed. A 12h30 ce mercredi, plus de 580.000 personnes avaient partagé ce tweet. Sur Facebook, la photo est devenue la plus aimée de l’histoire de l’histoire du réseau social de Mark Zuckerberg puisque plus de deux millions de personnes l’ont déjà liké.
En fait, c’est même toute cette réélection qui entre dans l’histoire, puisqu’au moment de l’annonce de la victoire, 327.453 tweets par minute ont été enregistré. Le site de microblogging annonce même le chiffre impressionnant de 20 millions de tweets échangés, ce qui en fait l’événement le plus twitté de l’histoire. Jusque-là, c’est le Superbowl qui détenait la tête avec 13.7 millions de messages engendrés.

Une stratégie de communication sans précédent 
Le président, depuis sa première élection, affiche clairement son modernisme par l’utilisation intensive d’internet. Twitter, Facebook, YouTube, le président américain alimente de manière régulière ses différents comptes et en décidant d’annoncer sa victoire en primeur sur Twitter et Facebook, Obama ne fait que suivre cette logique. D’ailleurs tout au long du vote, il avait lancé les hashtag #teamobama et #VoteObama pour appeler au soutien sur la Toile. Alors avec autant de tweets engendrés, ce serait dommage de ne pas profiter des quelques perles des internautes:
@indecision: "s'il est vraiment préoccupé par le réchauffement climatique, il y a intérêt à ce que ces confettis soient biodégradables"
@watchmefall: "Moi je m'en fous qui va gagner les élections US, tant que Mireille Mathieu ne chante pas"
@lukebuckmaster: "En ce moment, Clint Eastwood est chez lui, il se dispute avec ses meubles pour savoir ce qui n'a pas été"
@humourdedroite: "un noir réélu, le mariage des pédés adoptés. Ce sera pas une journée facile pour Eric Zemmour"
@Maitre_Eolas: "Les créationistes déclarent que la victoire d'Obama n'est qu'une théorie et que la victoire de Romney devrait être enseignée en parallèle"
@bchameroy: "Ici la voix. C'est tout, pour le mormon"
@Le_M_Poireau: "On a retrouvé Mitt errant..."
@pierrotbeerbaum: "crise: les Etats-Uniens n'ont même pas les moyens de se payer un nouveau président"

L'élection la plus tweetée de l'histoire


Par Charles Carrasco avec AFP
Publié le 7 novembre 2012- Europe 1.fr

11 millions de tweets avaient été envoyés par les internautes mardi en début de soirée. Jusqu'au message d'Obama.
Tous les records ont été battus sur les réseaux sociaux. Selon les chiffres publiés par Twitter mardi, l'élection présidentielle américaine a généré 11 millions de tweets rien qu'en début de soirée. Ce qui en fait déjà l'événement politique le plus tweeté de l'histoire, juste devant le premier débat entre Barack Obama et Mitt Romney.
With 20 million tweets, Election Day just became the most tweeted about event in US political history. #election2012
— Twitter Government (@gov) November 7, 2012
Le clou du spectacle sur Twitter a été l'annonce de la réélection du président sortant par Barack Obama lui-même.
— Barack Obama (@BarackObama) November 7, 2012

Le hashtag "Ivoted"
Des millions d'électeurs ont utilisé Twitter et Facebook mardi pour dire qu'ils avaient voté, en se servant notamment du hashtag #Ivoted. Selon une étude, 22% des Américains ont même annoncé ces derniers jours sur les médias sociaux pour qui ils voteraient.
Signe de l'importance qu'ont pris les réseaux sociaux dans la course à la Maison-Blanche, le président sortant Barack Obama est lui-même intervenu mardi en fin de journée sur le site internet Reddit, réseau social très en vogue aux Etats-Unis, pour appeler les jeunes à voter.

mercredi 7 novembre 2012

L'élection bat des records sur Twitter


Par Simon Koch

Le sprint final des élections a créé la ruée sur le réseau social avec plus de 20 millions de micro-messages échangés avant même l’annonce de la victoire d’Obama.
«Four more years» (encore quatre ans) a twitté le président sortant à 5h16 heure ce matin (23h16 à Washington). Sitôt cette annonce faire, une vague de micro-messages a submergé le site avec un record de 327’453 tweets par minute à 23h19, a rapporté Twitter sur sa page spécialement dédiée à l'élection @gov.
Le tweet historique de Barack Obama, auquel était joint une photo où il est tendrement enlacé avec sa femme Michelle, a été lui-même retwitté plus de 333’000 fois dans l'heure qui a suivi sa diffusion. Un record. Jusqu’ici, le message qui avait été le plus relayé par les utilisateurs était un hommage du chanteur canadien Justin Bieber à une jeune fan décédée du cancer. Sur Facebook, la photo a aussi battu tous les records de «Like».
Un événement historique pour Twitter
Pour Twitter, l'élection présidentielle 2012 a été l'événement politique américain le plus tweeté de l'histoire. Médias, people, citoyens ont en masse commenté la campagne. Le record précédent datait du premier débat entre Barack Obama et son adversaire républicain Mitt Romney début octobre avec quelque 10 millions de tweets.
Le hasthag #SongObamasPlayingRightNow (la chanson qu’Obama écoute en ce moment) a explosé sitôt le résultat de l’élection connu. «Party in the USA», de Miley Cyrus semble avoir les faveurs des twittos. #ProudAmericain (Américain fier) mais aussi #Hilary2016 (prophétique?) se répandaient à grande vitesse mercredi matin.
Selon une étude de Pew Research Center, 22% des électeurs américains ont publié leur vote sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook.
Source : www.tdg.ch
Créé: 07.11.2012

Barack Obama: une consécration 2.0


Avec sa victoire, Barack Obama rempile pour un second mandat de 4 ans: "Four more years" a-t-il twitté. Les élections présidentielles américaines représentent l'événement politique le plus twitté de l'histoire: 11 millions de tweets échangés sur le réseau social, rien qu'en début de soirée.
Le Président a choisi Twitter pour annoncer sa victoire a ses 22 millions d'abonnés: "C'est arrivé grâce à vous. Merci". Un final naturel pour une campagne placée sous l'égide des réseaux sociaux.
Au total, ce sont 20 millions de tweets qui ont été échangés pendant toute la nuit, avec des pics allant jusqu'à 327.000 de tweets par minute.
Facebook n'a pas non plus été mis de côté. En postant la photo de sa victoire avec Michelle Obama (photo d'archive), le site a enregistré un million de "likes" en moins d'un heure.
"I voted" a envahi les réseaux sociaux. En sortant de leur bureau de vote, les Américains reçoivent un autocollant "j'ai voté" qu'ils affichent fièrement afin d'influencer leur compatriote à faire pareil. Cette année, ce réflexe s'est propagée sur Twitter et Facebook. Le terme "I voted" avait été mentionné, en fin de matinée, dans 195.000 tweets en 24 heures. Parmi ces citoyens, le chanteur Lenny Kravitz a envoyé sur Twitter une photo de lui avec le petit autocollant: « I voted today. Go». « J’ai voté, allez-y », conseillait-il à ses 3,9 millions de followers. Sur Facebook, les profils des utilisateurs américains étaient ornés d'un bouton "J'ai voté" et deux millions de personnes ont cliqué dessus ! On notera que les femmes étaient deux fois plus nombreuses à le faire.
Foursquare a également été utilisé. Les électeurs se sont enregistré sur cette application de géolocalisation afin de connaître leur bureau de vote et obtenir un badge virtuel "j'ai voté". La carte est à voir ici.
D’après une étude du centre de recherche Pew, mentionnée par le Soir.be, 22 % des personnes interrogées indiquent avoir fait savoir sur les médias sociaux pour qui ils allaient voter.
Google a également participé en déclinant son logo avec des bulletins de vote et des urnes. En cliquant dessus, les Américains pouvaient trouver l'adresse de leur bureau de vote.
On peut donc souligner cette campagne exemplaire d'un point de vue 2.0, menée par Barack Obama et Mitt Romney afin d'entrer en contact directement avec le public. Une campagne politique ne peut désormais plus se passer de ces nouveaux canaux, plus participatifs. Plus interactifs. Avec les élections américaines et la victoire de Barack Obama, c'est une nouvelle histoire d'internet qui s'écrit.
Source : fr.elle.be
07/11/2012 

mardi 23 octobre 2012

La presse brésilienne a abandonné Google Actualités


Article publié le : mardi 23 octobre 2012
RFI
Depuis environ un an, les quotidiens brésiliens ont décidé de quitter Google News. Cette démarche a fait suite à une recommandation de l’ANJ, l’association nationale des journaux qui regroupe 90% de journaux du pays, soit 154 quotidiens. Cette décision n’aurait d’ailleurs modifié l’audience sur Internet de ses sites que de moins de 5%, selon un de ses représentants.
C’est une première qui pose pas mal de questions sur l’avenir du modèle économique de la presse mondiale à l’heure du numérique. Dans une décision inédite, prise maintenant depuis presque un an, les quotidiens brésiliens se sont retirés en bloc de Google News et cela se passe plutôt bien, selon Ricardo Pedreira, directeur exécutif de l’ANJ, association brésilienne qui regroupe la plupart des quotidiens du pays.
Cerise sur le gâteau, cette débandade n’aurait impacté que très discrètement l’audience des journaux sur Internet : moins de 5%, selon les estimations de l’association. Google avait de son coté estimé la chute à 25%, selon des chiffres extra-officiels qui avaient circulé dans l’entreprise.
« Une petite perte par rapport à la valeur de nos marques et à nos droits d’auteurs »
Pour en arriver là, le comité des stratégies digitales s’était penché sur une pile d’études sur le référencement et l’audience. En fin de compte, l’ANJ avait constaté qu’il était plus rentable de quitter Google News si l’entreprise refusait de payer le contenu des quotidiens mis en ligne. Pire, le site « capturait » l’audience des sites sur Google Search. « Finalement, les 5% sont une petite perte par rapport à la valeur de nos marques et à nos droits d’auteurs », a expliqué à RFI Ricardo Pedreira, directeur exécutif de l’association.
La recommandation aux quotidiens de se retirer complètement
Avant de quitter définitivement Google News, les quotidiens avait signé un accord en 2010 avec l’entreprise, selon lequel seulement une ligne des articles référencés serait disponible sur le site. L’expérience, explique M. Pedreira, visait à attirer des lecteurs vers le site original. Peine perdue. La plupart des internautes se contentaient du résumé offert par Google, ce qui se traduisait par une perte d’audience. Le comité de stratégie digitale a donc fait la recommandation aux quotidiens de se retirer complètement du site, ce qui a été accepté en 2011.
« Les journaux au Brésil sont contre cette stratégie du tout gratuit »
Le représentant de l’ANJ précise que les contenus produits exclusivement sur Internet continueront à être disponibles sur Google News. C’est le cas de l’entreprise Globo, qui a exclu son quotidien imprimé O Globo du site, dont l’accès est payant, mais a maintenu le portail spécifique à Internet. « Les journaux au Brésil, à l’instar des quotidiens dans le monde, sont contre cette stratégie du tout gratuit. C’est le modèle du New York Times », explique-t-il.
« Taxer un chauffeur de taxi qui emmène un touriste à un restaurant »
Dans un communiqué distribué à la presse, Google Brésil affirme « travailler à procurer un contenu de qualité à ses utilisateurs, et les quotidiens peuvent décider d’être ou pas sur Google News ». Mais la véritable réponse a été donnée par le représentant de Politiques Publiques de Google, Marcel Leonardi, lors de la 68e Assemblée Générale de la Société Interaméricaine de la Presse, qui a eu lieu du 12 au 16 octobre au Brésil. Selon lui, demander que Google paie pour les contenus équivaut à taxer un chauffeur de taxi qui emmène un touriste à un restaurant.

lundi 22 octobre 2012

Les Assises du journalisme: à quoi sert ce métier?


Publication: 02/10/2012 - Le Huffington Post‎
Par   Pierre Rigo

Journaliste
C'est vrai ça... Que donnerait la vie sans journaux, sans radio, sans journal télévisé? Le journalisme est-il aussi utile que ça? On gagnerait en tranquillité sans toutes ces alertes sur nos smartphones, non?
"Un monde sans journalistes", c'était justement le thème de la première édition des Assises du journalisme, à Lille, en 2003, et déjà à l'époque mes confrères n'étaient pas les "héros de la nation".
Encore aujourd'hui, nous sommes autant critiqués que les sélectionneurs de l'équipe de France de football. Et pour s'en rendre compte, rien de tel que de regarder un journal télévisé avec ses amis:
"Franchement ils parlent tous de la même façon"; "Non mais ils sont allés la chercher où cette histoire?"; "Il y a encore des gens qui meurent de faim dans le monde... J'en ai rien à faire du sabotier du Tarn"; "Vous êtes tous les mêmes de toute façon"; "Je t'aime bien hein, mais tu peux m'expliquer pourquoi tu fais des sujets nuls comme ça?"; "Non mais ça vaut pas France Inter"
Depuis un quart de siècle, le quotidien La Croix prend le pouls de cette relation entre citoyen et médias, et en 2012, à peine un Français sur deux déclarait faire confiance aux journalistes. Alors que la radio reste le média préféré en France, Internet gagne progressivement les faveurs des lecteurs: disponible partout et tout le temps, sur une multitude de supports (téléphone, tablette, ordinateur), l'information devient portable, mouvante.
Aujourd'hui c'est le grand défi de la presse écrite: trouver les moyens de continuer à informer, tout en s'adaptant à des supports qui se multiplient. Le Spiegel, The Guardian, El Pais, Le Monde, le New York Times... aujourd'hui aucun titre n'a trouvé la solution. Ils tâtonnent, essaient de combiner cette presse écrite, ces journaux imprimés, avec cette grande cour de récréation qu'est Internet.
Et cette réflexion permanente, dans les open space du monde entier, a fait l'objet d'un documentaire: Page One Inside dévoile les coulisses du New York Times, l'un des plus prestigieux journal, lui aussi confronté aux défis de l'information sur le Net.

L'Internet sauvera le journalisme algérien

Le culte du gratuit
Internet impose une révolution de l'information. Mais comment la financer? Les annonceurs boudent les publications, les lecteurs achètent de moins en moins le journal, et Internet, toujours ce diable d'Internet, est le royaume du gratuit. Seulement l'information coûte cher à produire.
Il y a un monde entre XXI, les enquêtes d'Envoyé Spécial et le bâtonnage de dépêche, en tout cas du côté du journaliste. Certains lecteurs se contentent d'un gratuit, attrapé à une bouche de métro, sur une place ou sous un abribus. D'autres non.
Dans les rédactions, la crise économique incite à la contraction, peu sont celles qui prennent le risque d'embaucher. Des titres prestigieux -du moins dans les années 1960- disparaissent mais tout n'est pas perdu, loin de là.
Car cette période un peu trouble, c'est aussi l'opportunité pour de nouveaux médias de percer : des pure-players comme Rue 89, Mediapart, Owni, le Huffington Post, Slate..., la multiplication des blogs, les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook, qui eux aussi contribuent à façonner une nouvelle information. Si aujourd'hui nous sommes encore dans l'expectative, de peur de tirer trop vite des conclusions, ces nouvelles Assises du journalisme devraient nous permettre d'y voir un peu plus clair dans ce panorama si bouillonnant.
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